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S’engager pour les animaux : Tous acteurs, tous responsables

La sensibilité des animaux est aujourd'hui un fait acquis, scientifiquement reconnu. Pourtant, victimes de l'élevage intensif, de la destruction de leur environnement, du réchauffement climatique, de leur usage à des fins de divertissement, les animaux n'ont jamais autant souffert qu'aujourd'hui.
Nous pouvons tous, chacun à notre niveau, contribuer à réduire cette souffrance. Il ne s'agit plus aujourd'hui simplement d'un choix personnel, d'un mode de vie, mais d'une responsabilité morale et collective.
Voici quelques pistes de réflexion et de changement adoptables par tout un chacun et qui peuvent faire la différence pour les animaux.

Végétaliser son assiette

70 milliards d’animaux terrestres sont tués chaque année pour leur viande, et près de mille milliards d’animaux aquatiques (selon l’organisation FishCount). Végétaliser son alimentation est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre ce massacre à grande échelle. Ainsi, en un an de régime végétalien, un consommateur lambda aura évité de consommer 365 animaux en moyenne (source : vegancalculator.com). Certaines personnes choisiront de renoncer à consommer des produits d’origine animale du jour au lendemain.

Brochettes végétaliennes.

D’autres, pour des raisons diverses, y viendront plus progressivement. L’important est de s’engager à réduire drastiquement cette consommation. Il existe aujourd’hui de nombreux sites pour comprendre les enjeux d’une alimentation végétale, mais aussi découvrir de nouvelles recettes. Nous vous conseillons de visiter le site Vegan Pratique, regroupant toutes les informations nécessaires et les réponses aux questions que vous pourriez vous poser. Vous pourrez également vous lancer dans le Veggie Challenge, un accompagnement guidé vers l’alimentation végétale !

Être un consommateur vigilant

Au-delà de l’alimentation, de nombreux produits de consommation courante génèrent une souffrance animale inutile, que ce soit par l’utilisation de produits dérivés de l’exploitation animale (laine, cuir, cire d’abeilles…) ou parce qu’ils ont été testé sur des animaux (produits d’entretien).

Les lapins blancs sont les grandes victimes des tests sur les animaux.

Vérifier la provenance de ses achats ainsi que leur composition et leur mode de fabrication permet facilement d’écarter ces produits, et il existe aujourd’hui de multiples alternatives à des prix de moins en moins coûteux. Il ne s’agit pas tant d’avoir un mode de vie idéal et exemplaire que de faire au mieux pour les animaux.

Adopter pour ne pas acheter

Acheter des animaux entretient un marché et encourage la reproduction et la mise au monde d’individus dont beaucoup seront malheureusement destinés à être abandonnés ou maintenus dans des conditions non adaptées à leurs besoins.

Adopter un animal plutôt que de l’acheter, une manière active de lutter contre l’abandon. Chapo (à gauche) et Chapi.

Adopter est une façon de refuser de contribuer à ce système tout en offrant une seconde chance à un animal. Mais, attention, une adoption doit elle aussi être mûrement réfléchie !

Refuser les divertissements utilisant des animaux

S’engager pour les animaux, c’est aussi prendre conscience que ceux-ci ne sont pas des biens de consommation culturelle ou touristique. L’écrasante majorité des animaux détenus dans les zoos et les cirques souffrent de leur enfermement ou vivent dans des conditions qui ne respectent pas leurs besoins physiologiques. Le discours de préservation des espèces tenu par les parcs zoologiques s’avère en vérité bien loin de la réalité et un nombre infime d’individus sont replacés en milieux naturels pour repeupler des populations.

Zèbres en liberté, le seul endroit où ils devraient vivre.

Les euthanasies dans les zoos sont par ailleurs courantes afin de limiter certains groupes d’individus. De même, les cirques ou toute autre attraction utilisant des animaux (balades à dos d’éléphant, nage avec des dauphins) reposent sur des méthodes d’exploitation des animaux niant leurs besoins et leur aspiration profonde à la liberté. Refuser ces divertissements est un moyen de s’engager en faveur des droits des animaux.

Avant tout, n’oublions pas qu’il n’existe pas de petit combat en faveur des animaux. Chacun d’entre nous a un rôle déterminant à jouer, en tant que consommateur et citoyen. Soyons tous acteurs et responsables pour un monde plus juste !