Sont présentées ici quelques unes des maladies des cochons nains, mais dans tous les cas, consultez au plus vite votre vétérinaire ! <

La peste porcine africaine

[Mise à jour : 17/10/18]

Cette maladie très contagieuse et mortelle touche les sangliers et les cochons. Il n’y a pour l’instant aucun traitement et aucun vaccin disponible.  Des cas ont été détectés sur des sangliers en Belgique et à la frontière franco-belge en 2018 et 2019.
En savoir plus sur la pste porcine africaine

Précautions à prendre pour les familles ayant un cochon chez elles :

– Empêcher tout contact entre votre cochon et les sangliers en double clôturant vos pâtures enclos et jardin afin que votre cochon ne puisse pas s’approcher d’un sanglier à travers la clôture.

– Limiter le contact de votre cochon par des personnes extérieures

– Evitez de vous balader en forêt, ou si vous y aller, changez de chaussures avant de rentrer chez vous et éviter de balader votre chien en forêt également car par transfert vos chaussures ou votre toutou peut ramener le virus chez vous.

– Si vous vivez dans une famille qui n’est pas encore végétarienne ou vegan, c’est le moment ou jamais de le devenir : le virus peut se trouver dans la viande de porc et la charcuterie et rester présent plusieurs mois dans votre frigidaire. Vous pouvez le transmettre à votre cochon.

Les autorités viennent de rendre obligatoire à partir du 1er novembre 2018 la déclaration et l’identification de son cochon même si vous n’en avez qu’un…

Croisons les doigts pour que la maladie ne se répande pas car des mesures « d’abattage préventif » de cochons sont à craindre dans les zones touchées… 4000 porcs sur la zone touchée en 2018 en Belgique ont été abattus « en prévention »…

Voila un lien vers le site internet du ministère de l’agriculture qui bien sûr ne parle des cochons qu’en tant que ressource alimentaire et traite le sujet qu’en termes économiques, mais il donne quelques infos sur la maladie, sa propagation et la prévention.

La gale

Si votre cochon se gratte beaucoup, il a peut-être la gale. Attention, c’est une zoonose, maladie transmissible à l’homme !

Sa peau est rouge, ses poils perdent leur éclat. Il finit par avoir de grosses pellicules et il perd ses couleurs.

Pas de panique, ce n’est pas grave : le vétérinaire lui fera deux injections espacées de 15 jours d’un produit anti-parasitaire (Ivomec par exemple).

Charlie est arrivée au refuge plein de gale
Charlie au bout de quelques mois suite à son traitement

Au bout de 3-4 jours, il devrait moins se gratter. Il retrouvera ses couleurs au bout de quelques semaines. Pour l’aider à retrouver plus rapidement une belle peau, vous pouvez lui appliquer de l’argile.

Les infections respiratoires / pneumonies

Les cochons sont sensibles aux infections respiratoires.
Si votre cochon respire mal, s’il tousse régulièrement (surtout lors d’efforts), s’il vous semble qu’il a les voies respiratoires encombrées (léger râle à la respiration), il a peut-être une infection des voies respiratoires. Amenez-le chez le vétérinaire qui écoutera pour localiser le problème. En général, il s’agit des voies respiratoires supérieures (près de la sortie). Il suffit de quelques jours d’antibiotiques et tout est réglé

L’été, s’il fait sec, il se peut que ce soit simplement de l’irritation, due à la poussière et la sécheresse. Une injection peut soulager votre animal.

La rhinite atrophique

Infection respiratoire. Les cochons y sont très sensibles et c’est pourquoi il est important de faire vacciner votre animal contre cette maladie.

Le rouget

Le rouget est une maladie infectieuse de la peau. Vous ne devriez pas être confronté à cette maladie car votre animal étant vacciné il n’y a donc normalement aucune raison de l’attraper, à moins que votre animal n’ait contractée cette maladie avant d’arriver chez vous (par transmission de la mère ou par contact avec un autre cochon malade).

Les crises de Dippity ou érythème multiforme

Cette maladie est spécifique aux cochons nains. Elle n’est pas mortelle mais elle est assez spectaculaire.

Les causes ne sont pas clairement définies. Photosensibilité (exposition au soleil, avec coup de soleil ou non), stress, changement soudain d’environnement, etc…)

  • Apparition quasi-spontanée de plaques suintantes / sanguinolentes le long de la colonne vertébrale du cochon. Les plaques (de forme ovale) s’étendent de façon transversale.
plaques suintantes perpendiculaires à la colonne vertébrale
stries suintantes ou sanguinolentes perpendiculaires à la colonne vertébrale.

Faiblesse des membres postérieurs : Lorsque le cochon marche, il peut d’un coup s’écrouler comme si ses postérieurs ne pouvaient plus le porter. Les postérieurs partent en arrière et son ventre touche le sol. Cris de douleur

Une crise de DIPPITY peut être accompagnée d’un ou des trois symptômes. Plaque sans faiblesse des postérieurs ; faiblesse des postérieurs sans plaque et sans douleur apparente, etc…

Une crise de DIPPITY dure deux-trois jours environ. Les symptômes disparaissent aussi spontanément qu’ils sont apparus et ce quel que soit le traitement administré.

Il semble que le meilleur traitement soit de mettre le cochon dans un endroit calme qu’il connaît, de petite taille pour qu’il ne marche pas trop (quand il marche il s’écroule, a mal, et cela augmente le stress et entretient la crise). Il faut que cet endroit soit à l’abri du soleil. On peut lui donner un traitement contre la douleur.

Cette maladie (spécifique cochon nain) n’a pas fait l’objet d’études poussées aux US faute de moyens financiers suffisants.

En général, ce sont les cochons entre 0 et un an qui sont sujets à ce type de crises. Les cochons peuvent faire une crise isolée ou différentes crises successives ou espacées ! Il n’y a aucune règle…

Une fois la crise passée, le mieux est de faire vivre votre cochon normalement. Vu qu’on ne connaît pas vraiment les causes, il n’y a aucun type de prévention possible…

Les ulcères

Les cochons sont très facilement sujets aux ulcères. Les causes peuvent être variées, voici les principales :

  • Une anorexie de plus de 24 heures. Un cochon qui tombe malade refusera de manger. En plus de soigner la maladie de départ il est important de soigner en même temps l’ulcère déclenché par l’anorexie.
  • Un régime alimentaire non approprié (d’où l’importance de nourrir les cochons avec un aliment spécial cochon nain)
  • Les parasites

Le manque de fibres prédispose souvent le cochon aux ulcères. C’est pourquoi il faut qu’il mange, en plus de leur alimentation spéciale cochon nain, des légumes, de l’herbe ou du foin.

Les problèmes urinaires

Obstructions du canal urinaire, calculs, sont assez répandus chez le cochon nain. C’est  une cause importante de mortalité chez le cochon nain. L’eau a un rôle très important à jouer dans la prévention de ces maladies (voir le chapitre eau de ce document).

Les crises de cystite et de pyélonéphrite

La cystite est une inflammation de la vessie et la néphrite une inflammation du rein. Ces inflammations sont dues à des bactéries.

Cette maladie est une cause de mortalité importante chez les femelles non stérilisées.  Elle peut être accompagnée ou non d’une infection de la vulve. Les femelles peuvent mourir rapidement ou mal répondre aux traitements, ou être atteintes périodiquement de cette maladie. C’est très soudain, sans signe précurseur et la mort survient parfois sans qu’aucun signe de cette maladie ne se soit manifesté. Si les urines deviennent alcalines, alors les bactéries se développent plus rapidement.

Surveillez la façon d’uriner de votre animal afin de noter tout changement suspect dans ses habitudes.

Symptômes : difficulté à uriner (jet non continue, position pour uriner mais pas de jet) ou au contraire incontinence.

Comportement d’une femelle cochon malade : elle ne mange pas, est maigre, a les yeux rouges ; la région de la vulve est mouillée et des saignements ou du pus peuvent être présents. Des petits dépôts peuvent être trouvés dans leur queue. Les cochons souffrent, et peuvent grincer des dents. Le simple fait d’uriner est très douloureux.

Les causes peuvent être une trop faible quantité d’eau absorbée, un endroit trop petit forçant le cochon à s’asseoir comme un chien et ainsi contaminer la vulve rapidement…

Le diagnostic est basé sur des signes cliniques et la présence de sang et/ou de pus dans les urines. Il est important d’apporter à votre vétérinaire un échantillon des urines de votre animal pour qu’il fasse un test (sinon il prélèvera lui-même). Les animaux infectés ont des protéines et du sang dans leurs urines.

L’arthrose

Cette maladie peut toucher tous les cochons même si les symptômes apparaissent en général chez les cochons adultes et vieillissants. Ce sont particulièrement les coudes qui sont le plus gravement touchés car la majeure partie du poids des cochons est portée par l’avant main.
Cette maladie se manifeste par des boiteries et des douleurs de « déblocage » (le matin au réveil et après une sieste ou des douleurs liées au froid et à l’humidité). Les cochons peuvent, pour essayer de se soulager, adopter des postures anormales telles qu’une courbure extrême du dos et/ou une bascule du poids de leur corps sur l’arrière de leurs pieds – ils essayent ainsi de soulager les parties atteintes du poids de leur corps.


Les cochons obèses sont forcément plus prédisposés que les autres.
Les articulations sont abîmées par le fait de monter et encore plus de descendre des escaliers, ne serait-ce que quelques marches : cela donne un terrain favorable à l’arthrose.

C’est pour cela qu’il vaut mieux leur faire utiliser des plans inclinés de faible pente dès leur plus jeune âge. Le mieux étant bien sur de les faire évoluer sur un terrain complètement plat et souple pour amoindrir leurs douleurs.

Il est important de noter que le cochon cachera les symptômes de sa maladie le plus longtemps possible – comme tout animal de proie, il essayera de cacher toute faiblesse physique pour survivre le plus longtemps possible. Ce n’est donc pas parce qu’il n’a pas l’air de souffrir qu’il n’a pas de douleur.

L’arthrose ne se soigne pas, c’est pourquoi la prévention est primordiale, et nécessite la mise en place de traitements préventifs à partir de l’âge de quatre-cinq ans. Une fois les premiers signes de gêne apparus, on peut soulager la douleur par des médicaments adaptés.

Votre vétérinaire vous conseillera dans la mise en place des traitements préventifs, ainsi que dans les protocoles anti-douleurs à donner à votre animal, en fonction de son degré de souffrance.


Vous pourrez contactez l’association GroinGroin pour des infos complémentaires sur les compléments nutritionnels aidant à retarder l’apparition de l’arthrose.

* Conférence du Dr Kristie MOZZACHIO, séminaire cochons nains à l’école vétérinaire de Knoxville, Tennessee, octobre 2005

La cécité

Il y a un très grand risque de cécité chez le cochon obèse : des poches de graisse se forment autour des yeux et ferment petit à petit les paupières. Votre cochon peut perdre la vue de façon définitive : la lumière ne pouvant plus arriver jusqu’à la rétine, cela causera des dommages irréversibles.


Il est indispensable de surveiller le poids de votre compagnon.

La constipation

Les cochons sont facilement sujets à la constipation. C’est pour cela qu’il est important de donner une alimentation riche en fibres, et les laisser brouter de l’herbe plusieurs heures par jour (l’herbe mouillée n’est pas dangereuse !)

Si votre cochon est constipé depuis 24 heures, ce n’est pas normal : consultez votre vétérinaire. Vous pouvez lui faire avaler de l’huile de paraffine (à raison de 2 ml de paraffine pour 5 kilos). Au bout de quelques heures, il devrait évacuer. Si ce n’est pas le cas ou s’il se constipe à nouveau, consultez un vétérinaire. Attention, l’huile de paraffine ne doit être utilisée qu’occasionnellement.

Les vomissements

Les vomissements peuvent être le signe de beaucoup de chose : gastrite, occlusion intestinale, intoxications diverses… Ne prenez pas de risque et emmenez votre cochon chez votre vétérinaire immédiatement. Souvenez-vous, les cochons montrent peu de signes extérieurs de maladie : quand ils le font, il ne faut pas traîner…

Les intoxications

Les intoxications ont des causes diverses :

Dans tous les cas de figure, appelez de suite votre vétérinaire ou le centre anti-poison (04 78 87 10 40). Donnez le nom et la composition du produit ingéré, la quantité, l’heure de l’ingestion, le poids et l’âge de votre animal.

Si vous ne savez pas ce que votre cochon a ingéré, il peut être utile de collecter un échantillon de ses urines et selles les plus récentes et de les amener à votre vétérinaire en même temps que votre animal.
Gardez votre animal au chaud durant le transport.

La prévention reste le meilleur des remèdes : rangez hors de portée tout produit ou nourriture potentiellement dangereux pour votre animal

Intoxications dues au sel

Les intoxications au sel touchent les cochons de tout âge et ont pour cause un accès à l’eau limité. Le taux normal de sel dans l’alimentation des cochons (0.4-0.5%) devient toxique en cas de privation d’eau. la meilleure des préventions est de vous assurer que votre cochon a accès en toute circonstance à un point d’eau fraîche facilement accessible.

Tous les cochons peuvent faire des intoxications au sel. Les premiers symptômes sont la perte d’appétit et la déshydratation. La première chose à faire lorsqu’un cochon ne mange plus est de vérifier ses gamelles d’eau.

Un distributeur d’eau permet un accès permanant à l’eau fraîche

Les signes d’intoxication au sel se développent entre  24 et 48 heures. Au départ, ils se manifestent le plus généralement lorsque le cochon essaye de boire et qu’à cette occasion il montre des troubles de coordination. Les signes neurologiques augmentent jusqu’à ce que votre animal erre comme s’il était aveugle. Souvent les cochons atteints se placent contre un mur, et appuient leur tête contre ce mur. Un signe très caractéristique d’une intoxication au sel est une contraction/torsion du groin juste avant une crise de convulsions. Les risques de mortalité sont grands dans l’intoxication au sel, surtout chez les très jeunes cochons.

La privation d’eau, le manque d’eau ou trop peu d’eau disponible sontes principales causes des intoxications au sel. Un taux de sel trop élevé dans les aliments ingérés comme des chips, biscuits salés, sel de table, est évidemment une autre cause…

Le diagnostique se base sur des signes cliniques et un manque d’eau. La seule façon de différencier une intoxication au sel d’une autre maladie porcine ou d’une infection de l’oreille interne est de vérifier la quantité d’eau qu’a pu ingérer le cochon.

Intoxications dues à un excès de nourriture

Les cochons ne savent pas toujours se limiter. Ils peuvent donc se mettre en danger par un excès de nourriture, d’autant plus lorsque c’est une nourriture trop riche pour eux (exemple : les croquettes de chien ou le chocolat). En fait, à haute dose, la nourriture riche est toxique.

Si votre cochon s’est goinfré, enlevez-lui tout de suite sa gamelle d’eau pour l’empêcher de gonfler et mettez le à la diète stricte pendant 48 heures. Contactez votre vétérinaire de suite et surveillez attentivement votre animal : s’il se met à gonfler de façon anormale, il faut l’emmener en urgence chez votre vétérinaire. La digestion produit des gaz et il peut être nécessaire de percer la paroi gastrique pour les évacuer. Vérifiez également sa température.

Si vous avez de l’huile de paraffine, faites-lui en avaler 10 ml tout de suite et renouvelez cette dose après 2 heures puis après 4 nouvelles heures. Cela va permettre une digestion plus rapide donc incomplète et limitera la production de gaz et le risque de toxémie. Donnez de l’eau après quelques heures, en petite quantité. Renouvelez la distribution d’eau après quelques heures encore. S’il fait chaud, il faudra de l’eau en petite quantité plus régulièrement. Le lendemain, le cochon pourra boire normalement.
Respectez surtout bien le temps de diète indiqué par votre vétérinaire !

Rosalie devant les cognassiers isolés du reste du jardin. Tout arbre fruitier (chênes et noyers inclus) doivent être hors de portée de cochon pour éviter une intoxication.

Intoxications dues au milieu artificiel

Comme pour tous les animaux, la vie dans un milieu artificiel présente des dangers. En voici quelque uns :
Les coussins, matelas, canapés, couettes  : les cochons peuvent les percer et avaler de la mousse. Cela peut les étouffer ou leur boucher l’estomac et provoquer leur mort.

Même si votre cochon n’a jamais touché à son panier, l’idée peut lui prendre un matin… Utilisez plutôt des paniers en plastique remplis de couvertures

Même si votre cochon n’a jamais touché à son panier, l’idée peut lui prendre un matin… Utilisez plutôt des paniers en plastique remplis de couvertures.

Les produits d’entretien, pots de peinture, huiles de moteurs, anti gel, outils etc… : les cochons n’ont pas le même avis que nous sur la question des goûts et des odeurs. De ce fait, ils peuvent consommer un produit dangereux, même si vous trouvez qu’ils sentent tellement mauvais que cela vous parait impossible.

Les médicaments : Les cochons ne savent pas lire. Ils ne savent donc pas que c’est dangereux avant d’avoir essayé. Appelez un centre anti-poison pour savoir ce qu’il faut faire.

Ne laissez jamais rien traîner au sol ou à portée de groin ! Attention à vos sacs à main, portefeuilles, porte monnaie…

Cochons à la maison, sacs en hauteur ! Ils avaleront ce qu’ils y trouveront : médicaments, maquillage, pièce de monnaie…

Dans la maison, ne laissez pas vos bouteilles d’alcool à portée de cochon pour éviter de graves problèmes de foie et l’ingestion de bouts de verre.
Les lacets de chaussures, ficelles, sacs en plastique, jouets des enfants provoquent des bouchons si ils ingérés… et ils le seront …
Attention aux poêles à bois, cheminée, sources de chaleurs en tout genre : ils adorent se coller dessus, quitte à se brûler sévèrement.

Les dangers des braises du barbecue et ses produits chimiques…

Sécurisez votre habitat en mettant hors de portée de votre animal tout matériel, ou produit potentiellement toxique, ainsi que vos réserves de nourriture, croquettes pour chien, etc…

Rangez tout produit chimique en hauteur, hors de portée de groin.
Rangez tout produit chimique en hauteur, hors de portée de groin.

Intoxications dues aux plantes toxiques

Liste pour les porcins (Février 91) fournie par Le centre d’informations toxicologiques vétérinaires 04 78 87 10 40 complétée par S.DAVID, botaniste, réf. Biblio.en annexe

Les plantes notées en gras sont très vite mortelles !!!
ATTENTION, CETTE LISTE N’EST PAS EXAUSTIVE ! D’AUTRES PLANTES PEUVENT ETRE TOXIQUES EGALEMENT !

FamilleNom latinNom vernaculairePartie toxique
Amaranthacées Amaranthus retroflexus Amaranthe réfléchieFeuille et tige
Amaryllidacées Narcissus sp.Narcisse, Jonquille …donnée non disponible
Amaryllidacées Pancratium maritimumLis maritimeBulbe et fruit surtout
Apiacées Aethusa cynapiumPetite ciguëTrès toxique mais pas quand elle est sèche (dans le foin)
Apiacées Conium maculatumGrande ciguëToutes les parties aériennes de la plante fraîche
Apiacées Daucus carotaCarotteSeulement le collet
Apiacées Ferula communisFérule communePartie aérienne et racines, surtout en début de végétation
Apiacées Oenanthe crocataOenanthe safranéesTubercule
Apocynacées Nerium oleanderLaurier rosetoute la plante
Aracées Arum maculatumArum tâchetéToute la plante et surtout rhizomes, baies et jeunes rameaux
Astéracées Atractylis gummiferaChardon à gludonnée non disponible
Astéracées Cichorium intybusChicorée sauvagedonnée non disponible
Astéracées Lactuca virosaLaitue vireusedonnée non disponible
Astéracées Senecio jacobaeaSéneçon de JacobToute la plante surtout lors de la végétation et période de sécheresse
Astéracées Xanthium strumariumLampourde de glouterondonnée non disponible
Astéracées Xanthium strumarium ssp.italicumLampourde d’Italiedonnée non disponible
Boraginacées Heliotropium europaeumHéliotrope d’EuropeToute la plante en vert, surtout les feuilles
Brassicacées Armoracia rusticanaRaifortdonnée non disponible
Brassicacées Brassica napusColzaToute la plante, surtout si la palnte est en fleur
Brassicacées Brassica nigraMoutarde noireToute la plante
Brassicacées Brassica rapa ssp.campestrisNavette sauvageToute la plante
Buxacées Buxus sempervirensBuisToute la plante, même le bois
Caryophyllacées Agrostemma githagoNielle des blésToute la plante et les graines
Chénopodiacées Chenopodium albumChénopode blancToute la plante
Chénopodiacées Beta vulgaris ssp.vulgarisBetteraveFeuilles, collet et racines
Cucurbitacées Bryonia dioicaBryone dioïqueToute la plante surtout baie et rhizome
Dioscoréacées Tamus communisTamier communBaie et tubercule
EuphorbiacéesRicinus communisRicinGraines
Fabacées Coronilla variaCoronille variéeFleurs et graines
Fabacées Lathyrus aphacaGesse sans feuilleGraines
Fabacées Lathyrus sativusGesse cultivéeGraines
Fabacées Lupinus sp.LupinsToute la plante et surtout les graines
Fabacées Melilotus sp.MélilotsParties moisies de plante
Fabacées Phaseolus lunatusHaricot de JavaSurtout les graines
Fabacées Phaseolus vulgarisHaricot communSurtout les graines
Fabacées Robinia pseudoacaciaRobinier faux acaciaEcorce et jeune pousse
Fabacées Trifolium pratenseTrèfle de sprésPeu toxique
Fabacées Trifolium subterraneumTrèfle souterrainToute la plante
Fabacées Vicia erviliaLentille bâtardedonnée non disponible
Fagacées Quercus petraeaChêne sessileGlands verts et feuilles
Fagacées Quercus roburChêne rouvreGlands verts et feuilles
Hippocastanacées Aesculus hippocastanumMarronnier commundonnée non disponible
Hyacinthacées Drimia maritimaScille maritimeSurtout le bulbe
Hypéricacées Hypericum perforatumMillepertuis communToute la plante,  et surtout la fleur en début de végétation
Iridacées Iris pseudacorusIris jaunedonnée non disponible
LiliacéesColchicum autumnaleColchique d’automneGraines et toute la plante (fraîche ou sèche), corme (bulbe écailleux)
Linacées Linum usitatissiumLin cultivéSurtout la graine
Malvacées Gossypium herbaceumCotonnier indienSurtout la graine
Phytolaccacées Phytolacca americanaRaisin d’AmériqueToute la plante
Polygonacées Fagopyrum esculentumSarrasinToute la plante en vert, surtout les feuilles
Polygonacées Rheum rhaponticumRhubarbe sauvagedonnée non disponible
Polygonacées Rumex sp.OseilleToute la plante
Renonculacées Aconitum napellus Aconit NapelToute la plante et surtout racines
Renonculacées Adonis microcarpa ssp.microcarpaAdonis à petits fruitsdonnée non disponible
Renonculacées Helleborus sp.HelléboresToute la plante même sèche et rhizome
Rosacées Prunus arasifera ssp.cerasiferaCerisier noirdonnée non disponible
Rosacées Prunus domesticaPrunierdonnée non disponible
Rosacées Prunus laurocerasusLaurier ceriseFeuilles et graines
Rosacées Prunus virginianaCerisier de Virginiedonnée non disponible
ScrofulariacéesDigitalis sp.DigitalesToute la plante et surtout les feuilles
SolanacéesAtropa belledonnaBelladoneToute la plante et surtout feuilles bas
SolanacéesDatura feroxStramoine épineusedonnée non disponible
Solanacées Datura stramoniumStramoine communeToute la plante
Solanacées Hyoscyamus nigerJusquiame noireToute la plante
Solanacées Nicotiana tabacumTabacToute la plante, feuilles vertes ou séchées
Solanacées Solanum dulcamaraDouce-amèreToute la plante et surtout les baies
SolanacéesSolanum nigrumMorelle noireToute la plante
Solanacées Solanum tuberosumPomme de terreParties vertes de la plante et fruits
TaxacéesTaxus baccataIf communToute la plante même sèche
Thyméléacées Daphne laureolaDaphné lauréoleToute la plante et surtout baie et écorce
Thyméléacées Daphne mezereumDaphnée bois-gentilToute la plante et surtout baie et écorce
    
Fougères   
Dryoptéridacées Dryopteris filix-masFougère mâleToute la plante
Hypolépidacées Pteridium aquilinumFougère aigleToute la plante même sèche
    
Champignons   
Clavicipitacées Clavicens purpurea Ergot de seigle 

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Les rubriques du chapitre Santé donnent quelques informations et conseils concernant la santé des cochons nains mais cela ne remplace en rien une consultation chez un vétérinaire !

Sont présentées ici quelques unes des maladies des cochons nains, mais dans tous les cas, consultez au plus vite votre vétérinaire !